Synopsis.


Dans un 2012 futuriste, Desmond Miles, descendant d'une famille d'Assassins est capturé par la multinationale Abstergo, contrôlée par les templiers, qui le force par l'intermédiaire d'une machine nommée Animus à revivre la vie de son ancêtre, Altaïr Ibn La-Ahad, dans le but de retrouver une ancienne relique. Nous voila donc plongé au temps des croisades, au XII° siècle, sous les traits d'un maître assassin, traquant et exécutant ses cibles de sang froid.

L'avis de Meska.


Alors. Il s'agit la du premier jeu auquel j'ai joué sur la PS3. L'entrée en scène me fait beaucoup penser à la série des Need For Speed. On attaque le jeu avec Altaïr power level over 9000. (Comme dans les NFS où l'on débute toujours avec une super bagnole). Après une mission rapide où Altaïr pèche par vanité et fait tout échouer. De retour à la citadelle d'Alamut, le grand Altaïr se fait avoiner par le maître de la confrérie, Al Muhalim, et est déchu de son statut de maître assassin pour ne redevenir qu'un simple novice. (Tu vois ta super bagnole? Bin dit lui au revoir, et dit bonjour à cette magnifique 2CV). Vous voilà dépouillé de vos armes, de vos mouvement spéciaux, et de votre niveau de synchronisation (points de vie).

Il est donc temps de reprendre du service afin de récupérer armes, coups, et titres. L'histoire prends donc place en Palestine. La trame se situe dans trois grandes villes qui sont Acre, Damas, et Jérusalem, auxquels on peut ajouter Alamut pour les retours de mission, et le royaume qui permet de naviguer entre les différentes villes. Chaque ville est divisée en trois quartier. Le quartier pauvre, le quartier moyen, et le quartier riche. Outre les missions principales, chaque ville comporte des missions secondaires qui peuvent par la suite vous apporter quelques avantages.

Analysons maintenant un peu le jeu en commençant pas les points positifs. Les graphismes, top pour un jeu de cet âge là. Même les chevaux que l'on peut voler ici et là dans le jeu sont bien fait, sachant que, comme le dit ma femme, les chevaux sont la plupart du temps ratés dans les jeux. Parlons ensuite de l'histoire. La croisade, la citée d'Alamut, les personnages, tout ceci recoupe parfaitement l'histoire avec un grand H. La bande sonore est super. Les musiques d'action, le capharnaüm des villes, l'ambiance feutrée lors des moments importants, tout est la. La maniabilité est également a noter. La prise en main d'Altaïr est assez simple, intuitive, et même les mouvement qui visuellement sont impressionnant se font assez facilement à la manette.

Les points négatifs maintenant. Le plus gros problème : la linéarité. Le scenario est atrocement répétitif. Les missions se font toujours de la même manière. On va en ville, on mène trois enquêtes, on assassine la cible, et on va rendre compte à Al-Muhalim. Et tout le jeu ne se résume qu'à ça. L'IA est assez limité. Les mendiants qui sont la pour freiner votre progression deviennent carrément chiants après quelques minutes. Les gardes, même s'ils sont huit contre vous, ne vous attaquent qu'un par un, du coup, les contre attaques mortelles seront le mouvement principal de votre personnage malgré un bel éventail d'armes et de mouvements, ce qui est dommage, parce qu'à cause de ça, Altaïr deviens un automate répétant le même mouvement au lieu de nous montrer le potentiel d'un maître assassin.

Le trophée platine.


Et bien non. Les premiers jeux de la PS3 ne disposent pas d'un système de trophée. Du coup, pas de platine sur Assassin's Creed. C'est dommage pour les chasseurs de platine comme nous, mais le jeu reste très bien. On peut toujours prendre le temps de se faire toutes les missions secondaires, de trouver les centaines de drapeaux dissimulés à travers le monde, de traquer tous les templiers reconnaissables à leur bassinet rouge, sauver tous les citoyens, mais cela ne vous apportera que la satisfaction personnelle, et la joie de voir une séquence ADN synchronisée à 100%.

Note et résumé.


Malgré des défauts ici et là, ce jeu reste un monument de la PS3, et surtout il marque le début d'une saga de jeu qui ne vont qu'en s'améliorant et qui marquent l'histoire du jeu vidéo de manière indélébile. Le jeu comporte des petites ombres citées plus tôt que l'on peut facilement imputer au fait que le jeu date de 2007. Même s'il faut s'accrocher un peu pour le terminer, ou s'y prendre en plusieurs fois, le scenario n'en reste pas moins super, qui rapporte donc une bonne note à notre Assassin. Il mérite donc, selon moi, la belle note de :

6/10

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