Synopsis.


Je ne vous ferais pas l'affront de vous raconter toute l'histoire de la saga Dragon Ball puisque la plupart d'entre vous la connaissent sur le bout des doigts. Le mode histoire reprends donc le dessin animé de notre enfance à partir de l'arrivée de Raditz sur terre jusqu'à la défaite de Lee Sheron. Une plage qui va de Dragon Ball à la fin de Dragon Ball GT.

L'avis de Meska.


Dragon Ball Z Ultimate Tenkaichi. Analysons déjà le titre du jeu. Dragon Ball Z. Notre enfance. Un monument sacré pour la plupart des gens de ma génération. Les jeux de la série ont souvent été grandioses. Ensuite nous avons Tenkaichi. Depuis la Playstation 2, les jeux Dragon Ball se sont divisés en deux branches. Les Budokaï, et les Tenkaichi. Cette dernière a toujours été, de l'avis général, supérieur aux Budokaï. Et enfin Ultimate. Un sacré superlatif s'il en est. On a donc tous les éléments pour faire un super jeu. Un Dragon Ball de la lignée des Tenkaichi que l'on qualifie en plus d'Ultimate. Ce jeu ne peut être qu'un succès phénoménale. ET BIEN NON! Fuyez pauvres fous! La seule bonne utilité de ce jeu consiste à servir de sous verre. Prenez tout ce qu'il y a de plus mauvais dans un jeu de combat, mélangez, ajoutez un zeste de déception, et vous obtenez DBZUT. Zut, c'est bien le mot. Je vais tenter d'analyser ce qui va et ce qui ne va pas dans ce jeu, bien que beaucoup d'éléments entrent dans ces deux catégories.

Les graphismes. les personnages en eux même sont d'une très bonne qualité. Les modélisations sont très fidèles à ce que l'on retrouvait le mercredi matin dans le club Dorothée (Biatch, j'ai jamais vu mon nom au générique le jour de mon anniversaire). Les décors en revanche sont d'une pauvreté incroyable. Alors certes, les scènes de combat sont très grandes, mais le contenu laisse clairement à désirer. Au niveau sonore, les musiques sont encore une fois fidèles à l'anime. Elles collent bien à l'ambiance survoltée des combats. Le gros défaut viens souvent de la synchronisation entre le son et l'image. Nous avons souvent droit a un personnage qui ouvre la bouche bien grand, mais alors qu'on devrait entendre un cri de fureur qui rendaient les combats si épiques, il y a un silence pesant, et notre Vegeta passe alors pour un gros mongolien qui essaye de gober les mouches.

Le gameplay. Alors là, on s'accroche. Nous avons 40 personnages dans le jeu (je vais y revenir pour critiquer, patience), et ces 40 personnages se contrôlent TOUS de la même manière. Un enchainement de trois coups au corps a corps, ou trois kihokos a distance, et vous avez l'occasion de lancer une combo totalement dévastatrice. Seulement voila, les skills ne servent ici absolument a rien. Seule la chance compte. Pour lancer la combo, vous devez appuyer soit sur Triangle, soit sur Carré. Et votre adversaire doit en même temps appuyer sur une de ces deux touches. S'il appuie sur la même que vous, votre combo est bloquée et il vous avoine. S'il appuie sur l'autre, vous lui défoncez la gueule dans un enchainement qui est par contre réellement impressionnant à voir. Et c'est tout. C'est le même fonctionnement pour tous les personnages. Aucun skill, que du pile ou face, ce qui rend la jouabilité d'une pauvreté qui fait passer Pong pour un jeu d'une complexité digne d'un sphinx.

Le scénario. Même si le mode histoire couvre une énorme partie de l'anime, les ellipses gâchent une bonne partie du scénario. De trop nombreux passages sont passés sous silence. Il existe bien le mode avatar qui nous plonge dans une histoire alternative où vous créez votre propre sayen. Mais le scénario est tellement risible que l'ont peux à peine le prendre au sérieux. La mode online quand à lui, présente le défaut majeur de l'absence d'adversaires. Il n'est pas rare de devoir attendre plus d'une demi heure avant de trouver quelqu'un. Enfin, le nombre de personnages. 40 personnages. 40 misérables personnages, en comptant les différentes fusions. Quand on compare avec l'un de ses prédécesseurs, Tenkaichi 3 qui présentait près d'une centaines de personnages jouables, il faut avouer que la pauvreté de choix est effrayante.

Le trophée platine.


Ma première review avec un platine. Dans ce jeu, il n'est pas difficile d'obtenir le platine. Faites une fois le mode histoire jusqu'au bout, puis une fois le mode avatar jusqu'au bout, et il ne vous manquera que quelques petits trophées pour dinger le sésame tant attendu. Certains trophées ne peuvent s'obtenir qu'en ligne, comme les titres a décrocher, et la difficulté viendra principalement du peu d'adversaire que l'on peux rencontrer.  D'autres seront un peu plus long et demanderons beaucoup de combats répétitifs, notamment pour les pro de la défense, pro de l’esquive, et héros de l'interception. Donc au final, rien de bien compliqué, faut juste s'accrocher.

Note et résumé.


Lorsque l'on regarde la couverture, et que l'on se fie à son expérience des précédents jeux Dragon Ball, on s’attend a quelque chose de fantastique. On va malheureusement de déception en déception au fil du jeu, et les différents modes sensés rajouter de la durée de vie s'avèrent aussi décevants que le jeu en lui même. Je peux vous conseiller quand même de garder ce jeu pour donner du volume à votre collection, ou pour faire jouer votre petit neveux quand vous devez le garder. C'est donc une toute petite note pour un tout petit jeu :

2/10

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