Synopsis.


Alors que le monde est envahis par les zombies, Chuck Green et sa fille ont trouvé refuge dans la grande ville de Fortune City, citée casino ayant remplacé Las Vegas. Alors que Chuck participe au jeu en vogue, Terror Is Reallity, les défenses de la ville cèdent, et une nuée de zombies s'engouffre dans la ville, semant la désolation et le chaos. Green, sa fille, et quelques survivants se réfugient dans un bunker de la ville et décident d'attendre l'armée qui doit arriver trois jours plus tard. Mais un flash info télévisé montre alors Chuck Green en train d'ouvrir les portes de la ville aux Zombies. Notre héros devra prouver son innocence avant l'arrivée des renforts.

L'avis de Meska.


Les zombies. On est en plein dedans avec les vagues de cannibalisme à travers le monde. Je dois bien avouer que j'ai bien ragé en voyant que le premier opus de la saga ne sortait que sur Xbox 360. Un remake du grand Zombie de maître Romero, un supermarché, des zombies par milliers, de la débrouille, j'aurais beaucoup aimé. Mais bon, on reste fidèle à Sony hein. Ce n'est donc que le second volet auquel nous auront droit sur PS3 (et un spin off pour les nostalgiques de Franck West, mais ça, ce sera un autre test). Nous voila donc plongé dans la ville remplaçant Las Vegas. Fortune City, et plus précisément dans le strip. Oui, les quartiers résidentiels n'auraient présenté que peu d’intérêt. On incarne donc Chuck Green. Un champion de motocross, qui bourlingue avec sa fille Katey. La mère de famille a servi de pic nique aux zombies, et la petite à été mordu. Ce qui introduit un élément superbe a mon gout : Un antidote à la contamination. Le Zombrex est un produit qui empêche la transformation a condition de le prendre toutes les 24h jusqu'à la fin de votre vie.

Le jeu entier, que ce soit au niveau du scénario, de l'ambiance sonore, des armes, du contenu, ou des graphismes, est fait pour ressembler à un bon nanard sur les zombies, et c'est très réussi. Casser du zombie à grand coup de vibromasseur, en étant habillé en tenue d'Elvis, le tout sur une musique d'ascenseur d’hôtel quatre étoiles, c'est bon. Ce coté burlesque du jeu aide a faire passer la pilule sur les petits défauts que l'on rencontre tout au long de l'aventure. Un seul mot d'ordre : faites ce que vous voulez! On peux suivre simplement le scénario sans pousser, et donc chercher a prouver l'innocence de Chuck. On peux laisser mourir tout le monde (Y compris votre fille qui se changera alors en zombie sous vos yeux horrifiés). Ou bien au contraire on peux chercher  à jouer les héros en prouvant votre innocence, vous occuper de votre fille, et sauver tous les survivants bloqués ça et là dans les différents casinos tout en réglant leur compte a tous les psychopathe qui estiment qu'une invasion de zombie ne suffit pas à foutre le bordel.

Plus qu'un jeu au scénario complexe qui vous met le ravioli en ébullition, Dead Rising 2 est un excellent défouloir. Déjà au niveau du nombre de zombie. Le moteur graphique a bien entendu été amélioré depuis le premier épisode, du coup, ce n'est plus 600, mais plus de 1000 zombies qui peuvent être affichés simultanément à l'écran. Alors bon, on note quelques légers ralentissement dans ces moments là, mais quelques coups de tondeuse à gazon dans la foule en gémissement, et il n'y paraitra plus. Un des éléments qui a fait le succès des Dead Rising, c'est que vous pouvez presque tout ramasser et utiliser. La nourriture qui traine un peu partout par exemple vous permet de restaurer votre santé. Les magazines permettent d'améliorer votre personnage ou vos autres objets en échange d'une place dans l'inventaire. Et les boissons. Dans chaque casino vous trouverez un bar avec un mixer. Amusez vous a mélanger nourriture et boissons pour obtenir des cocktails explosifs aux effets aussi divers que variés.

Il ma fallait un paragraphe entier pour aborder le sujet des armes. D'abord, tout peut vous servir d'arme. Des classiques batte de base ball, haches, tronçonneuse, aux objets les plus insolites comme les tonneaux, les toiles de peinture, en passant par les dés en mousse géant, les masques en latex, ou les sacs de billes. Chaque arme en soit est déjà assez fun. Mais là où ça devient vraiment fendar, c'est quand vous commencez a combiner ces armes pour obtenir des armes exclusives et dévastatrices. On commence dans le jeu avec un classique  Batte + clous = Batte cloutée, mais on peut aller jusqu'à des trucs de dingue comme lampe torche + diamants = sabre laser ou bien mitrailleuse + ours en peluche géant = sentinelle automatique. Notons également dans l'arsenal des véhicules comme le Hummer, la voiturette électrique, le skateboard, ou bien la moto que l'on peut personnaliser avec des peluches, des tronçonneuses et autres joyeusetés. Il est vraiment fun de pouvoir casser du zombie avec tout et n'importe quoi.

Enfin dernier aspect du jeu, le mode TIR, pour Terror Is Reality. Il s'agir d'un mode online ou vous participez avec trois autres joueurs à des épreuves du jeu télévisé à la mode dans Dead Rising donc Chuck Green est une célébrité. Chaque session se divise en 4 épreuves. Les trois premières épreuves sont aléatoires. La quatrième est toujours un grand duel entre 4 moto armées de tronçonneuses dans une arène remplie de zombies. Les épreuves sont toutes assez fun. Vous vous souvenez d'interville et ses activités burlesques? Bin vous prenez la même, et vous remplacez la vachette par des dizaines de zombies. De plus, chaque session de TIR vous rapporte un bon paquet d'argent que vous transférez ensuite sur une de vos sauvegarde, ce qui vous permet d'acheter les choses les plus cher du jeu sans forcement passer des heures aux machines à sous. Enfin, le TIR vous permet de débloquer quelques tenues exclusives. Il s'agit d'un excellent moyen de se défouler (encore plus), tout en apportant des avantages à votre partie normale.

Le trophée platine.


Il n'y a pas de trophée vraiment dur à obtenir dans ce jeu. Le soucis, c'est que c'est très long. Comptez environ 4 ou 5 parti, et pas moins d'une centaine d'heures de jeu pour décrocher le sésame. Commencez par une partie ou vous jouerez les bon samaritains, en cherchant a sauver tout le monde, afin d'obtenir la fin cachée S. Comptez une partie entière (8h de jeu) pour décrocher le trophée "Maître du Zombicide". Pour ce faire il faudra dès le début foncer récupérer le livre augmentant la résistance des véhicules, puis allez acheter le Hummer (2 millions de dollars), et passez tout le reste du jeu a rouler sur les zombies sans vous préoccuper du scénario, de votre fille, ou des survivants. A chacune de vos partie, il faudra vous fixer un objectif trophée et vous y tenir, comme les cadeaux pour Katey, l'utilisation de toutes les armes, l'essayage des tenues, etc. Comptez également une partie complète en coop en ligne pour les trophées "A deux c'est mieux", et "Ne va pas vers la lumière". Donc au final, pas de grande difficulté, mais il faut faire preuve de beaucoup d'endurance pour venir a bout de tous les trophées.

Note et résumé.


Difficile de faire un résumé des fois. Ça fait une demi heure que je bloque devant ma page word. En fait on peux résumer facilement. Des zombies, des armes de ouf, des casinos, du pognons, du sang, des véhicules de dingue, de la musique décalée. On a tous les ingrédients pour faire un excellent film de série Z. (Certains sont vraiment très bien, l'ambition de Romero à la base était de faire des nanard). Et là, on retranscrit tout ça en jeu. Dead Rising 2 est un jeu que l'on ne se lasse jamais de mettre dans la console pour s'offrir une petite séance de défoulement sur des pauvres zombies innocents. Et même le platine en poche, une petite partie de TIR de temps en temps, ça soulage après le boulot. (Surtout quand vous êtes vendeur en jeux vidéo et que dix clients vous ont demandé du mario sur PS2 ou du Assassin's Creed sur Wii). Dead Rising 2 hérite donc de la note de :

7/10

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