Synopsis.


Shao Khan, le seigneur de l'Outremonde est sur le point de gagner. Ses créatures ont envahis l'Earthrealm, les champions de la terre sont tous morts. Et son ennemi de toujours, le dieu Raiden, est entre ses mains en train de subir le terrible courroux de son adversaire. Tout semble perdu. Mais Raiden utilise ses dernières forces pour s'envoyer un message à lui même dans le passé, avant même le premier Mortal Kombat organisé par Shang Tsung. Le Raiden du passé va alors tout faire, aidé de son fidèle Liu Kang et de courageux héros, pour éviter la prise de pouvoir des forces du mal.

L'avis de Meska.


Je me souviens, quand le premier Mortal Kombat est sorti, en 1992, j'avais 8 ans. J’avais fait acheter le jeu par mon grand frère, et je me cachait pour y jouer, de peur de me faire engueuler. C'était la révolution dans les jeux de combat. Jusqu'à maintenant, les street fighter et autres étaient plutôt gentillets. Mais là, c'était l'orgie de sang et de violence. 2011, sorti de Mortal Kombat sur PS3. J'avais été totalement déçu par Mortal Kombat vs DC Comics, le précédent opus sur même support, alors l’appréhension était là. J'ai mis le jeu dans la console, et là, je retombe en enfance. C'est aussi délicieux qu'un burger qui aurait trempé pendant 19 ans dans le sang. Une pure réussite. Un retour aux sources dans la plus pure lignée de la cruauté gratuite marinée dans l'hémoglobine.

La première merveilleuse surprise, c'est le retour (enfin) à la bonne vielle 2D. A l'heure ou la 3D domine les jeux de combats, la 2D reste le must pour un bon vieux Mortal Kombat. Fini la gestion des pas de cotés, on se concentre sur une seule chose : enchainer les coups et les Kombos pour transformer le visage de votre adversaire en steak haché. Les Kombos justement. Pas moins de 31 personnages, plus 4 téléchargeables. Et chaque personnage dispose d'un magnifique éventail de coups spéciaux et d'enchainements meurtriers. Viens s'ajouter une nouvelle barre de super qui permet de d'améliorer la puissance des coups spéciaux, et de réaliser les terribles attaques X-Ray, qui consistent a un massacre en règle de votre adversaire. Une petite fatalité avant le bain de boyaux final. C'est impressionnant. Notez également le mode tag, qui vous permet de contrôler deux personnages, augmentant encore vos possibilités d'enchaînements.

Les graphismes quand a eux sont de toute beauté. La modélisation des personnages est extraordinaire, révélant les détails les plus infimes (ou intimes selon les personnages), des tenues que portent les Kombatants. Les décors ne sont, quand a eux, pas laissés en reste. Il m'est arrivé de  perdre un match simplement parce que j'étais occupé a regarder ce qui se passait en arrière plan. La bande suis les carcans de la saga. Des musiques entrainantes, et des hurlements de douleurs à glacer le sang. Le nombre de personnages est très honorable. Les 31 kombattants les plus célèbres de la saga venant de tous les jeux, plus un DLC contenant 4 nouveaux personnages. Et dans ce casting, deux guest qui ne sont autre que le célèbre Kratos de God of War, et le terrible croque mitaine Freddy Kruegger, des films d'horreurs les griffes de la nuit. Les fatalités, elles, rivalisent d'ingéniosité et de sadisme. On pourrait presque sentir le gout cuivré du sang qui s'écoule par litres des corps mutilés des perdants. On notera également le retour des babality, finish qui transforme votre adversaire en un bébé maladroit et inoffensif.

Le scénario quand a lui reprends l'histoire des trois premiers Mortal Kombat. L'histoire solo se suit comme un bon film d'action interactif de série B parsemé de combats. Les dialogues nous dévoilent l'intrigue a grand renfort de répliques décalées. Quelques bonnes heures d'amusement en perspective tout en découvrant petit à petit les différents personnages. Un autre mode solo, l’ascension, permet de découvrir l'histoire de chaque personnage dans un mode arcade qui reviens aux sources. Le jeu comprends également, outre le mode multi, une tour des défis. Des centaines de petits combats a condition, comme devoir frapper juste l'estomac, finir par un X-Ray, ne combattre qu'en sautant, mais aussi des mini jeux comme de la casse de planche en bois, ou un petit shoot em up. Voila de quoi rajouter des heures et des heures de distraction. Chaque réussite vous fait gagner des pièces qui vous permettent d'acheter dans la Krypte une myriade de bonus comme des tenues, des musiques, des artwork, des fatalités et autres cheat codes. Une raison de plus s'il en faut pour boucler le jeu en entier.

Le trophée platine.


Alors la, accrochez vous. Vous allez en avoir au bas mot pour 400h de jeu voir plus, dont une bonne partie avec la télé éteinte. Principalement pour le trophée "Je suis un dieu du kung fu", qui vous demandera de maîtriser tous les personnages. Sachant que pour maitriser un personnage, il vous faudra entre autre jouer 24 avec ce personnage, totaliser 100 victoire, effectuer 100 fatality... C'est la le trophée le plus long à avoir. D'autres vous demanderons une maîtrise absolue de votre kombattant, comme terminer l’ascension en mode difficile sans subir la moindre défaite. Les autres trophées viendrons naturellement au cours de la réalisation de dieu du kung fu, a l’exception de certains qui vous permettent sous réserve de remplir des conditions en combat, de pouvoir affronter des personnages cachés. (N'oublions pas que c'est Mortal Kombat qui fut le premier jeu à intégrer des personnages cachés). Le platine est vraiment difficile à obtenir, parce qu'outre le temps que vous devrez passer sur le jeu, et la difficulté de certains trophées, d'autres ne dépendrons que de la chance comme "La chance est versatile", que vous pouvez obtenir en deux minutes, ou en trois mois. Une fois que vous aurez platiné ce bébé, vous pourrez prendre un repos bien mérité.

Note et résumé.


Pour résumer, c'est une magnifique réussite que le retour au sources de Netherealm studio. Mortal Kombat, y a deux réactions possibles. On adore, ou on déteste. Et si on adore, on est amplement comblé par ce dernier opus de la série. La violence, le gameplay simple et agressif, le sang, les tortures, les classiques qui ont donné ses lettres de noblesses ensanglantés aux jeux, tout est présent. Un très bon investissement, qu'on ne manquera pas de ressortir a l'occasion pour jouer avec un pote, comme à l'époque de la mégadrive. Il ne manque que le visage de Ed Boon apparaissant en bas de l'écran pour crier "Hoobiiiie" quand vous donnez un uppercut. On attribuera donc la superbe note de :

8/10

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