Synopsis.


Desmond Miles, un jeune homme descendant d'une famille appartenant à la légendaire confrérie des Assassins est toujours retenu prisonnier chez Abstergo, les templiers des temps modernes, qui cherchent à mettre la main sur une relique ancienne, la pomme d'Eden, en fouillant sa mémoire génétique à travers une machine appelée l'Animus. Mais rapidement, les assassins viennent le faire évader et vont essayer d'utiliser leur propre Animus pour retrouver cette relique avant les templiers. Nous plongerons cette fois dans la mémoire d'un autre ancêtre de Desmond, Ezio Auditore da Firenze, un noble Florentin, qui va se retrouver plongé dans une intrigue où vont se mêler trahison et déception, au cours de son apprentissage de l'art de l'assassinat, épaulé par son vieil ami Léonardo da Vinci.

L'avis de Meska.


Voila donc le second volet d'Assassin's Creed. Et là, on change radicalement. Autant le premier volet pouvait être parfois répétitif, long, et un peu trop sérieux pour certain, autant le second change de cap de manière flagrante. Si l'on retrouve ce cher Desmond qui est un peu paumé dans la vie et ne comprends pas forcement ce qui lui arrive, au  niveau de l'ancêtre dont on explore la mémoire, adieu le noble et sérieux Altaïr, et bonjour Ezio. Ce cher monsieur Auditore, on pourrait le qualifier de membre d'un boyz band italien. C'est le jeune noble dragueur, frivole, désinvolte, insouciant, et même quelque fois un peu agaçant, mais ça ne fait que rajouter à son charme. L'histoire commence quand Ezio est un jeune freluquet qui fout un peu le bordel avec son frère. Au fil de l'aventure, il va découvrir que sa famille n'est pas une famille de banquier comme il le pensait, mais appartient à la confrérie des assassins, pour au final endosser a son tour la tenue des exécuteurs de l'ombre.

Les graphismes de ce nouvel opus des Assassin's Creed sont très honorables. S'ils peuvent laisser à désirer sur les petites surfaces comme les visages des personnages, et présenter de menus bugs graphiques, les décors et les grandes structures eux sont tout simplement magnifiques. Les architectures sont variées, les villes uniques, et fidèles à la réalité, fini la Jérusalem qui ressemble à Massyaf, ici, chaque ville a son propre caractère, son propre cachet. Alliez cette prouesse graphique a une bande sonore totalement immersive, et vous obtenez un résultat splendide. En ce qui concerne l'auditif, on retrouve cette fois la voix de Gilbert Lachance, un célèbre doubleur Quebecois, pour Ezio, et l'immortel dans nos coeurs de joueurs Marc Alphos pour l'Oncle Mario. On retrouvera d'ailleur un clin d'oeil au célèbre plombier moustachu lorsqu'Ezio rencontre son oncle, ce dernier lui dit "It's me! Mario!". Suffisant pour bien faire sourire. Les dialogues sont très clichés, et on s'amusera de voir que malgré la traduction en Français, Ezio conserve quelques expressions italiennes tel que "Va benne", ou "andiamo". En outre l'ambiance sonore des villes colle très bien à l'époque. Entre les bruits de la foule, les marchands qui crient pour vanter leurs produits, les crieurs publiques qui annoncent qu'un assassin sévit dans la ville, tout est là pour vous plonger dans l’Italie de l'époque.

Concernant le gameplay, il y a un grand changement. On pouvait reprocher au premier Assassin's Creed le fait que la meilleur manière de vaincre en combat était de se contenter de se protéger et de contre attaquer des gardes stupides. Ici, vos possibilités sont bien plus grandes. Lancer du sable dans les yeux des gardes, utiliser des armes d'hast pour leur faucher les jambes, cacher ensuite les corps dans des botte de paille, utiliser discrètement des poisons, bref l'éventail d'actions de combat qui s'ouvre devant vous est bien plus large qu'avant. Et bien qu'en regardant les mouvements ils puisse sembler compliqués, au niveau de la manette il n'en sera rien. La fluidité des enchainements sera vraiment très agréable. Outre les lames d'assassin, vous trouverez toute une pléthore d'armes que vous pourrez améliorer au fil du temps. Et cela implique une nouvelle variable qu'est l'argent. Vous serez désormais payé pour vos assassinat, car acheter vos bombes, changer vos armures ou vos armes, vous coutera de l'argent. Et gagner de l'argent, vous pourrez le faire de divers manières. Outre les missions, vous pourrez voler l'argent des passant, et vous aurez votre villa. Cette dernière vous fournira un revenu régulier sous réserve que vous pensiez à vous y rendre de temps en temps. Vous pourrez également améliorer votre fief, construisant des commerces, restaurant les remparts, les mines, vous mettant rapidement à l’abri du besoin. On rajoutera l'aspect collectionneur, car dans votre maison, vous accumulerez vos armes et armures sur de magnifiques présentoirs, ce qui donnera du plus bel effet quand vous aurez tout acheté.

Au niveau des assassinats a proprement parler, certains regretterons la disparition des enquêtes préliminaires qui vous permettaient dans Assassin's Creed 1 de bien préparer vos exécutions. Ici, on peut si l'on veux y aller en brute, et sauter sur sa victime comme un gros bourrin sans réfléchir a comment on va se débarrasser des gardes après. Ceci étant, il est également possible d'analyser sa cible, de découvrir sa destination, et d'aller tranquillement l'y attendre avec une fléchette empoisonnée prête à remplir son office. Le scenario quand a lui n'a pas été laissé en reste. L'histoire principale a elle seule vous occupera une bonne vingtaine d'heures. A ça vient se greffer une multitude de missions secondaires, de courses libres, de demoiselles en détresse à sauver, et surtout des tombeaux d'assassins. Il y a dispersé a travers les villes six tombes d'assassins célèbres que vous aurez le loisir d'explorer. Ce sont des jeux dans le jeu, qui consisteront en des parcours d'obstacles, parfois chronométrés, qui ne seront pas sans rappeler des parcours de Prince of Persia, et qui vous offriront des pauses agréables dans la trame principale. Toutes les quêtes secondaires, quand a elles, vous rajouterons une bonne dizaine d'heures de vie. Le scenario, quand a lui, est vraiment tortueux, et vous plongera dans une intrigue vraiment prenante, dans une conspiration digne des plus grands films de cape et d'épée. Si l'on croit un tant soit peu a la théorie du complot, on pourra voir ce jeu comme un véritable documentaire sur les guerres entre sociétés secrètes à travers l'histoire.

Le trophée platine.


Alors là, vraiment rien de compliqué. Le trophée est très simple à obtenir. Il faudra juste vous armer de patience pour aller chercher toutes les plumes et autres objets cachés éparpillés à travers les différentes villes, et aller asticoter quelques gardes pour les trophées de combat. Seul un trophée peut être manqué. "Tête Brûlée", qui consiste à donner un coup de pied à un garde lorsque vous manœuvrez la machine volante de Léonard de Vinci. Durant la séquence ADN 8, si vous voyez que vous n'avez pas eu le trophée en fin de séquence, préférez le crash pour recommencer, sans quoi vous serez obligé de recommencer le jeu. "Hors d'atteinte" peut s'avérer difficile à faire, mais aidez vous de bombes fumigènes après avoir rameuté une quinzaine de gardes, et ça passera tout seul. Pour les trophées "Strike" et "Marchand de sable", rameutez une dizaine de gardes, places vous dos a un angle de bâtiments de manière à ne pas vous faire encercler, et utilisez votre arme d'Hast ou le sable pour décrocher les trophées. Le plus long consistera à aller chercher toutes les plumes, mais ça vous fera une bonne ballade à l'issue de laquelle vous ferez sauter le trophée de platine tant convoité.

Note et résumé.


Assassin's Creed 2 vogue dans le sillage de son prédécesseur, mais fait les choses mieux. Bien qu'il soit plus long a démarrer que le premier opus de la série, on le pardonne très vite en voyant les possibilités immenses qui s'offrent à nous. La campagne principale est prenante, variée, les missions secondaires nous permettent de souffler entre deux trames de l'histoire tout en visitant Venise, Florence, et autres villes de l'Italie  de la renaissance. Notre personnage commence à avoir de vraies compétences d'assassin, et les missions d'assassinat deviennent de vrais plaisirs visuels. Sauter d'une poutre sur sa cible pour lui enfoncer votre lame secrète dans la gorge, voilà l'image que l'on se fait d'un vrai assassin. Tout est réuni pour faire un grand jeu qui restera dans les annal. Il décroche donc une superbe note de :

9/10

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