Synopsis.


Juste après être sorti de la salle secrète du Vatican, le maître assassin Ezio Auditore da Firenze rejoint son oncle Mario et part pour Monterioggioni. Peu après les troupes de Cesare Borgia assiègent la ville. Ezio prends la fuite et se rends alors à Romes pour y retrouver son ami Machiavelli. Dans sa quête de vengeance, Ezio va refonder la confrérie des assassins, et lui redonner la puissance de l'époque d'Altaïr. Il va découvrir peu à peu les secrets que cachent les templiers, et la famille Borgia. Ces fragments d'histoire seront comme toujours vécu par Desmond Miles, descendant d'Ezio, par l'intermédiaire d'une machine appelée Animus qui permet de fouiller dans la mémoire enfermée dans notre ADN.

L'avis de Meska.


Voila donc le troisième jeu de la série des Assassin's Creed. Ubisoft nous donne chaque fois un opus meilleur que le précédant. Brotherhood n'est pas le troisième opus de la saga Assassin's Creed, puisque chaque changement d'opus implique un changement de protagoniste. Nous avons la un spin off d'Assassin's Creed II. On prends les mêmes personnages, et on prolonge l'histoire. Ezio étant un personnage particulièrement charismatiques qui nous avait tant séduit dans l'épisode précédant qu'on le retrouve ici avec un grand plaisir. On replonge directement, et sans transitions, dans la guerre entre Auditore et Borgia, et le conflit de niveau supérieur entre Assassins et Templiers. Le contexte change, et cette fois c'est dans la belle ville de Romes que vous allez évoluer. Comme dans l'opus précédant, vous allez pouvoir restaurer les différents magasins, et même acheter les différents monuments de la ville afin de vous assurer un revenu régulier d'argent, qui vous servira à acheter par la suite armes et armures, ainsi que vos réserves de poison et de soins. Le grosse nouveauté viens du fait que vous allez pouvoir recruter des apprentis assassins et les former jusqu'à en faire des partenaires de travail, mais on y reviendra plus tard.

Comme d'habitude, on va voir les différents points du jeu, à commencer par les graphismes. Comme dit plus haut, on se ballade dans Romes. La ville en elle même est superbe, très riche en détails. On prends un grand plaisir à évoluer dans cette grande ville telle qu'elle était en 1500. Tous les bâtiments sont exploitables, et vous allez pouvoir vous adonner à la grimpette partout (sauf les arbres. C'est trop compliqué d'escalader les arbres). Au niveau de la bande son, comme d'habitude, on a des compositions magnifiques qui accompagnent parfaitement les différentes séquences de jeu, et aident à l'immersion. Les rues de Rome sont agitées de mille et un bruits, et les doublages ne changent pas. On retrouve Gilbert Lachance, doubleur de Jonny Deep, pour Ezio, Marc Alphos, ce qui fut un de ses derniers doublages de jeux vidéos, pour l'oncle Mario, et Serge Faliu pour le grand Léonard de Vinci. Comme d'habitude on a certains problèmes de synchronisations a quelques moments, mais ce sont des défauts qui sont noyés dans le reste, et passent facilement inaperçus. Avec une grande licence comme les Assassin's Creed, on peut facilement pardonner les menus défauts que l'on peut rencontrer ici et là.

Concernant le scénario, c'est un peu mitigé. Bien que l'histoire s'intègre très bien dans la continuité du deux, le but du spin off, outre l'aspect commercial, c'est surtout de faire durer le plaisir, et de distiller les éléments de scénario dans le temps, afin de nous tenir accroché à la série. Et ça marche bien. On prends plaisir à retrouver tous les personnages, et à en apprendre plus sur la guerre entre templiers et assassins. D'autant que chaque protagoniste a un charisme incroyable, et qu'on ne se lasse jamais d'entendre les "Prego" ou "Avanti" flagorneur d'Ezio. La durée de vie est, comme dans l'épisode précédant, très satisfaisante. Sans faire l'intégrale du jeu, si vous prenez le temps de flâner un peu et de vous adonner a certaines quêtes secondaires, il vous faudra une bonne vingtaine d'heures, sans compter un superbe mode multijoueur. Ce dernier fonctionne sur le principe du chat et de la souris. Vous êtes sur une carte avec plusieurs autres Assassins. Vous avez une cible, et un autre assassin vous prends en chasse. Vous devrez donc abattre votre cible tout en échappant à votre prédateur. D'autres modes de jeux seront également à votre disposition pour prolonger votre expérience de jeu.

Le gameplay, lui, c'est du bonheur. Conformément à l'évolution du background, Ezio est désormais un maître assassin. Et la maniabilité s'en ressent. Outre les assassinats silencieux dont on a l'habitude a coup de lame secrète ou de couteaux de lancer, nous avons désormais droit aux séries d'assassinat. Une vois que vous venez à bout d'un adversaire, vous pouvez enchaîner en tuant un second puis un troisième, et ce jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne qui se dresse devant vous, le tout dans un rendu visuel des plus réussis. Fini les fuites quand on est poursuivi par une dizaine de gardes, désormais, ils ne feront pas le poids face à vous. De plus, comme je l'ai dit, vous avez désormais la possibilité de recruter des apprentis assassins. Vous pourrez alors les envoyer a travers le monde pour divers missions au bénéfice de la confrérie. Ils gagneront alors de l'expérience petit à petit, et monterons en grade afin de devenir maître assassin à leur tour. Vous pourrez les employer lors de vos mission pour qu'ils viennent éliminer des gêneurs, ou lancent un déluge de flèches sur des groupes d'ennemis. Un pur régal, et qui rajoute à la crédibilité. Ezio n'est plus seul pour faire face aux hordes de soldats à la botte des Borgias.

Le trophée platine.


De toute la série, sans doute le plus long à platiner. Comme d'habitude, vous devrez boucler le mode solo à 100%. Faire toutes les missions secondaires, trouver toutes les plumes, tous les drapeaux, toutes les failles de l'animus, jouer dans le présent, bref tout. Vous aurez même quelques trophées assez amusants à faire, comme tuer un garde en utilisant un balais comme arme. Mais comme toujours dans les jeux en monde libre, vous ne rencontrerez aucune difficulté pour les trophées du mode solo. Là où vous aurez plus de mal, c'est pour le multi. Outre le fait que vous devrez monter niveau 50, ce qui, vu le montant d'expérience que vous gagnez par session, prends un temps fou, au moins 40 heures de jeu, certains trophées multijoueur vous demanderons au choix : un talent montueux et une maîtrise parfaite du timing, soit une chance insolente, soit un coup de main de quelques amis pour booster un peu tout ça. Au final, comptez une bonne soixantaine d'heures de jeu, solo et multi compris, pour obtenir le second platine de la série des Assassin's Creed.

Note et résumé.


Ubisoft sais vraiment y faire. Avec la série des Assassin's Creed, chaque épisode gagne en maturité, et apprend des erreurs de son prédécesseur. On aurait pu craindre de Brotherhood que ce ne soit qu'une suite commerciale, n'apportant rien au jeu en matière d'histoire ou d'innovation. Heureusement ce n'est pas le cas. Reprendre les rennes d'un vieil ami, et poursuivre avec lui sa quête nous procure une grande satisfaction. Outre les améliorations du jeu solo, l'arrivée d'un mode multijoueur très bien pensé viens ajouter du cachet à ce titre qui a tout d'un grand. Ubisoft a parlé de prolonger la saga Assassin's Creed sur de nombreux volets, et s'ils tiennent les engagements qu'ils prennent en rendant chaque jeu meilleur que le précédent, on peut s'attendre a des chefs d'oeuvre vidéo ludiques. Certes, comme tous les jeux, les défauts sont présents, mais quand la qualité globale permet d'effacer ces défauts en les noyant dans une mer de points positifs, alors on peut dire que le pari est gagné. C'est le cas d'Assassin's Creed Brotherhood qui mérite bien la très belle note de  :

8/10

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