Synopsis. 


Après être tombé dans le comas et placé d'urgence dans l'Animus, Desmond se trouve face au sujet 16. Il apprend que son esprit est désolidarisé de son corps, ce qui arrive lors d'une trop grande immersion dans l'animus. Afin de rejoindre son corps, Demond devra trouver le point de jonction dans le temps où ses ancêtres et lui même se trouvent réunis. Il se lance alors de nouveau dans la vie de ses aïeux. On retrouve alors Ezio, qui après avoir défait la dynastie des Borgias, se lance sur les traces d'Altaïr pour découvrir le plus grand secrêt de la confrérie. Il fera alors voile vers Constantinople, et rejoindra l'antique refuge de la confrérie, la citadelle de Massyaf, mais les templiers sont déjà sur place. On retrouvera également Altaïr à la fin de sa vie, cherchant à protéger la pomme d'Eden et ses terribles pouvoirs.

L'avis de Meska.


Voila donc le second spin off d'Assassin's Creed II. Voir même un cross-over avec Assassin's Creed I, car dans cet opus, nous pourrons jouer avec Desmond, Ezio, mais aussi avec Altaïr. Si le Brotherhood nous avait apporté pas mal de nouveautés, comme les mouvement de pur badass, la possibilité de recruter et d'entraîner des assassins, un multijoueur, et pas mal de secrets dévoilés, Revelation, lui, n'apporte franchement pas grand chose, a part le plaisir de retrouver un Ezio de la cinquantaine bien tassé, mature, et plus charismatique que jamais. On est également content de revoir un Altaïr qui ressemble un peu plus à un assassin que dans le premier volet. Et un Desmond totalement inutile sur le coup. (J'y reviendrais). Malgré le plaisir que l'on a à retrouver nos assassins favoris, et l'émotion de les voir vieillir, il est vrai que ce volet aurait pu être supprimé de la saga sans porter grand préjudice au reste des jeux. Les éléments d'informations présentés auraient pu être distillés dans Brotherhood et dans Assassin's Creed III. Le jeu reste néanmoins très plaisant. La prise en main est d'autant plus aisé que les contrôles restent les mêmes que dans Brotherhood. Allez, allons décortiquer ce bébé.

Les graphismes ont toujours été les points forts de la saga Assassin's Creed. Et bien Revelation ne déroge pas à la règle. Les graphismes sont magnifiques. De plus, Constantinople et son exotisme sont a mon goût la nouveauté qui permet de ne pas avoir l'impression de se trouver dans une simple copie de Brotherhood. Les armures et les armes d'inspiration Perses apportent une belle originalité et change du style purement Italien. Si je dois trouver un reproche, ce sont les yeux des personnages. Ils ont tous des yeux extrêmement brillants, qui donnent l'impression que tous les protagonistes ont fait un usage trop abusif de la force comme les seigneurs Sith. La bande son est, comme d'habitude à la hauteur des graphismes, et l'immersion est totale. Les musiques d'ambiance s'intègrent toujours aussi bien aux situations, les bruits d'environnement toujours aussi bien faits, et les doublages français sont ceux dont on se souviens tous. Personne n'a changé de voix en cours de route. Même Altaïr, bien que beaucoup plus agé, garde sa voix suave de Jack Sparrow.

Il faut bien parler du scénario, même si j'aurais préféré éviter. Assassin's Creed Revelation. Revelation. On s’attend a avoir des tas de réponses aux questions posées dans les opus précédents. Et bien nenni. Je ne dirais pas que le scenario est nul, mais le titre nous promet beaucoup de choses, alors qu'en fait, il en est comme ses grands frères. A savoir quelques révélations dans les 20 dernières minutes, mais qui soulèveront deux fois plus de questions. Un gros plus pour les séquences avec Altaïr. Même si le premier Assassin's Creed n'était pas le meilleur de la série, on retrouve avec grand plaisir Altaïr, et j'ose dire qu'il m'avait beaucoup manqué. On vois maintenant en lui un papy au passé glorieux et héroïque, le grand père qu'on rêverais d'avoir, mais néanmoins un personnage sensible et très émouvant. Et sans spoiler, la dernière séquence que l'on joue avec le maître de l'ancienne confrérie m'a réellement tiré une larme. La durée de vie, elle, est dans la lignée de ses prédécesseurs. En plus du scénario d'une durée très satisfaisante, le jeu regorge comme d'habitude de quêtes annexes, de donjons secrêts, et d'une tonne de collectibles éparpillés à travers le monde. Un multijoueur très élaboré, le meilleur de la saga, viens compléter parfaitement le tout.

Le gameplay de Revelation, c'est un peu la douche écossaise. On a droit a de l'innovation. La lame crochet donne l'impression d'apporter une nouveauté, mais on se rends vite compte que ce n'est qu'un substitut au gantelet que l'on avait dans Brotherhood. La possibilité de fabriquer des bombes est assez sympa, et permet de bien personnaliser ses approches en fonction de la situation. Malheureusement on en viens vite a utiliser sans cesse les mêmes bombes, par flemme, ou simplement en prenant les plus puissantes (Je n'ai utilisé la bombe a pièces que pour la réalisation d'un trophée par exemple). Le système de défense de repaires donne un mini jeu bien sympathique de tower defense et met à l'épreuve votre sens de la stratégie. Les phases de jeu avec Desmond, en revanche, sont d'une nullité extraordinaire. On se retrouve en FPS, à la Modern Warfare, avec pour seul capacité de pouvoir faire apparaitre des blocs sur lesquels évoluer. On se déplace dans un environnement qui n'est pas sans rappeler Tron, le tout pour découvrir quelques éléments de l'enfance et du passé de Desmond. Les révélation sont intéressantes, mais le gameplay totalement inutile et ne s'intégrant pas du tout dans l'univers d'Assassin's Creed. Heureusement que ces passages ne sont pas nombreux, et assez rapide a faire.

Le trophée platine.


Le platine de Revelation est bien plus simple a obtenir que celui de Brotherhood. Principalement pour les trophées multijoueurs. Ils existent bien, mais sont nettement moins infaisables. Déjà concernant le niveau à atteindre. Plus besoin d'arriver au niveau maximum. Le niveau 20 suffit. Si certains trophées demande une certaine maîtrise technique des stratégies multijoueurs, ils ne sont en rien insurmontables. Concernant le mode solo, vous devrez faire chaque séquences principales avec 100% de synchronisation. Loin d'être difficile, cela demandera seulement du temps pour bien planifier vos mouvement et vos assassinats. Pour le reste, la routine. Trouver toutes les pages de livres, toutes les plumes, bref, bouclez le jeu a 100%. Acheter tous les livres disponibles auprès des marchands vous demandera du temps car certains sont très onéreux. Enfin, les trophées un peu plus difficiles comme tuer 5 gardes en 5 secondes avec vos lames secrètes demandera peut être quelques essais, mais encore une fois, rien qui ne présente une difficulté insurmontable.

Note et résumé.


Bon, même si il y a beaucoup de points approximatifs, ou même certains mauvais, ce jeu reste quand même un héritier de la série des Assassin's Creed. En ce sens, même s'il n'est pas au sommet de l'évolution des créations d'Ubisoft, il reste toutes fois un petit bijou très sympathique. Comme dit en début de review, il est vrai qu'on tire un peu sur la corde, mais cet opus permet de terminer avec brio les histoires d'Altaïr et d'Ezio. En terminant le jeu, on aura même un petit pincement au coeur en sachant que l'on ne jouera plus jamais avec Ezio. Et même Altaïr qui est nettement moins enjoleur, mais tout aussi attachant dans son sérieux sera une sérieuse perte pour les fans du premier instant. On sera heureux d'évoluer à Constantinoples, et parader dans les rues de la ville en portant l'armure légendaire du jeu, qui est somptueuse, procure un plaisir intense et une grande satisfaction. Pour conclure, même s'il n'est pas aussi bon, d'un point de vue solo, que Brotherhood, Assassin's Creed Revelation reste un excellent jeu dans son genre, qui perdure avec honneur la lignée des Assassins. Je lui attribuerais donc la note de :

7/10

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