Synopsis.


La fin du monde est proche. Une terrible menace plane sur la terre avec la date fatidique du 21 décembre 2012. Pour comprendre et combattre cette menace, Desmond doit de nouveau entrer dans l'Animus, et explorer les souvenirs d'un autre de ses ancêtres qui pourrait détenir la clé du salut pour l'humanité. Il rejoindra cette fois la seconde moitié du XVIII° siècle, dans la peau de Connor Kenway, un jeune homme né d'un père Anglais et d'une mère Amérindienne, élevé dans la tribu Mohawk de sa mère. Alors qu'il mène une enfance heureuse, son village se retrouve un jour attaqué par des soldats coloniaux qui massacrent tout le monde et incendient le village. Ivre de vengeance, Connor va rejoindre un vieux chef de domaine, Achille Davenport, ancien membre de la confrérie des Assassins, qui lui enseignera les arts de la mort et le formera pour qu'il assouvisse sa vengeance, et mène la rébellion qui conduira à l'indépendance des Etats Unis d'Amérique.

L'avis de Meska.


Ce n'est pas souvent que j'ai l'occasion de traiter un jeu récent. Entre 60 et 70€ par jeu neuf, je peux m'acheter entre 3 et 4 jeux d'occasion, mais bien plus vieux. Mais certains bijoux ne souffrent aucun délais d'achat. C'est le cas d'Assassin's Creed III. Tellement peu de délais que je l'avais quelques jours avant la sortie officielle. La seule raison qui fait que la review n'arrive que maintenant, c'est ma manie de faire toujours les choses dans l'ordre et donc le désire de vous donner les reviews de Brotherhood et Revelation avant de faire AC3. Ce qui explique que ce blog prends des airs de confrérie d'assassins en ce moment. Enfin assez parlé de moi, parlons du jeu. Durant toute la campagne marketing, j'avais très peur. Passer d'Altaïr à Ezio, c'était pas encore très compliqué. Mais Ezio. Bon sang on l'a vu grandir. On le suis depuis son adolescence jusqu'à ses soixante ans. On a vécu avec lui, on a ris avec lui, on a souffert avec lui. Alors passer d'Ezio à Connor, c'était pas gagné. Mais c'était sans compter sur le génie d'Ubisoft. On change de lieu, on change d'époque, on change de genre. Au revoir le glamour et la séduction a la Florentine, et bonjour le sauvage et la soif de liberté des Colonies Américaines. La transition se fait tout en douceur, et avant que l'on ne puisse s'en rendre compte, on est pleinement dans la peau de Connor. Laissez moi sortir mes instruments chirurgicaux, et disséquons ce jeu.

Les graphismes sont d'une beauté exceptionnelle. On est plongé dans l'Amérique coloniale, sauvage. Boston, New York, et même les forêts (oui a l'époque y avait encore des forêts entre Boston et New York) ont un rendu superbe. On avait eu droit à un dépaysement avec la Constantinople de Revelation, là on a carrément droit a un magistral bond temporel pour changer de style architectural. Les détails sont omniprésents, tout est vivant, agité, pour rendre l'immersion encore plus totale. Personnellement, je l'ai platiné quelques jours à peine après l'avoir eu, je rencontrait donc pas mal de bug de collisions, de texture, ou de synchronisation, mais des patchs sont sortis depuis et tout va beaucoup mieux. Coté sonore, on prends la tangente. Tous les Assassin's Creed précédent étaient gérés pour la musique par Jesper Kyd, compositeur Danois qui excelle dans la BO de jeux vidéos. Mais cette fois, c'est Lorne Balfe qui nous en met plein les oreilles. Si ce nom ne vous dis rien, pensez à Hans Zimmer. Tout le monde connais n'est ce pas? Et bien a chaque fois que Zimmer a travaillé, Balfe n'étais pas loin. Il a bossé notamment sur les musiques des Batmans de Nolan, et du Da Vinci Code. Et on ressent bien le changement. On a droit a une bande son plus moderne mais tout aussi plaisante que les opus précédents. Concernant les doublages des personnages, ce sont nos cousins Québecoise qui ont hérités de ça. On ne reconnaitra malheureusement aucune voix très connue. (Sauf peut être des gens qui piratent sournoisement les films en version Québecoise, qui reconnaitrons éventuellement la voix de Robert Dawney Junior, ou de Prometheus).

Le scénario. Ha seigneur le scénario. Pour ma part, je suis passionné d'histoire, et particulièrement de l'histoire des États Unis que je connais sur le bout des doigts. Alors j'attendais ce jeu au tournant. Et je suis délicieusement ravis. Quel bonheur d'être acteur de moments historiques qui ont forgé l'Amérique. La guerre de Sept Ans. La Boston Tea Party. La bataille de Lexington. La bataille de la baie de Chesapeake. Des moments grandiose que je rêvais de pouvoir jouer dans un jeu vidéo. Mais je m'emballe un peu. Le scénario est très bien agencé. On commencera les premières séquences ADN non pas avec Connor, mais en interprétant un autre personnage du nom d'Haytham. Les premières séquences servirons de tutoral, et la transition avec Connor qui sera le personnage principal se fera de manière très fluide. Le scénario n'hésite même pas à casser du sucre sur le dos des sacro-saints pères fondateurs. On y rencontrera des têtes célèbres comme Georges Washington, le Marquis de Lafayette, et même Benjamin Franklin. Un vrai régal. D'autant qu'après les déceptions de Revelation concernant justement les révélations, dans ce chapitre on est gâté, et ça, ça fait plaisir. On apprends pas mal de choses sur la confrérie, sur les Templiers, et sur la race ancienne. Concernant la durée de vie, elle est fidèle aux Assassin's Creed. Comptez une bonne vingtaine d'heures de jeu si vous tracez dans l'histoire, et au moins le double pour boucler le solo a 100%. Rajoutez le multi classique, et un nouveau mode multijoueur coopératif, et vous obtenez de quoi vous occuper jusqu'aux prochains DLC.

Ubisoft nous avait fait une sale surprise avec Revelation. A part la lame crochet, et les tyroliennes, on n'avait pas eu de grande nouveauté. De prime abord, on redoute la même chose. Haytham n'apporte rien de nouveau. On constate quand même l'apparition de la météo avec ses effets. Par exemple, il est beaucoup plus lent de marcher dans la neige que sur un chemin sec. Les orages sont très violents et réduisent grandement la visibilité. Puis arrive Connor et c'est le festival. D'abord, ce qu'on attendais tous. Les arbres! On peux grimper aux arbres, sauter d'une branche à l'autre, parcourir la forêt comme le plus agile des chasseurs. Et un florilège de nouvelles armes. D'abord la lame secrète qui dispose maintenant d'un système rotatif la transformant en dague. Le tomahawk. Les mousquets. Et la dague à corde qui vous donnera des airs de Predator Yautja. De même que vous ne portez plus d'armure, rendu obsolète par l'apparition des armes à feu. Vous disposez seulement de tenues qui ne font que changer l'aspect visuel de Connor, sans apporter de protection. Les revenus d'argent sont désormais fournis par votre domaine sur lequel vous devrez faire venir des artisans, et ouvrir des routes commerciales. La chasse est une nouvelle activité qui peut se montrer très lucrative, mais malheureusement assez répétitive. La plus grosse nouveauté reste l'apparition des bateaux, et de batailles navales époustouflantes digne de Pirate des Caraïbes (dont l'époque n'est pas très éloignée d'ailleurs). Une autre nouveauté consiste en la possibilité de jouer a quelques vieux jeux de société avec différents PNJ, vous permettant ainsi de gagner quelques dollars supplémentaires.

Le trophée Platine.


Comme presque tous les Assassin's Creed, un platine assez simple à avoir. D'abord le multijoueur. Comme dans l'opus précédent, vous devrez atteindre le niveau 20. Avec le nouveau mode coopératif, si vous tombez sur de bons co-équipiers, ce ne sera qu'une formalité. Les autres trophées multijoueur sont très simples à avoir. Seul "la vérité surgira" sera plus long, mais vous l'aurez sans vous en rendre compte avant d'atteindre le niveau 20, à condition de vous concentrer sur les assassinats aériens, et sur les meurtres multiples. Pour le solo, comme d'habitude, commencez par boucler toutes les séquences avec 100% de synchronisation, ce qui vous oblige a remplir tous les objectifs optionnels, ce qui est chiant, mais pas insurmontables. Occupez vous ensuite de toutes les missions secondaires pour votre domaine, relevez les défis des différents clubs, entrainez vos recrues pour en faire de vrais Assassins, et surtout, assez chiant, explorez toute la carte. C'est un gros point noir. Les points d'observations ne vous débloquent pas toute la carte, vous devrez faire le reste à pied ou à cheval. Le trophée "Témoin oculaire" vous demandera d'être au bon endroit au bon moment. Je l'ai eu complètement par hasard. Le trophée "Joueur dans l'âme", qui consiste a gagner une partie de Fanorona, de Morris, et de Boulingrin en expert sur le domaine vous posera le plus de problèmes. Soit vous trichez un peu en vous aidant de programmes externe de jeu trouvable sur internet, soit vous devez vous entrainer pour devenir une bête dans ces trois jeux, parce que l'IA est sacrément forte. Enfin, pour "Un homme extraordinaire", vous devrez attendre d'avoir tous les artisans sur votre domaine, et les observer travailler aussi souvent que faire se peut.

Note et résumé.


Assassin's Creed III était très attendu. Et quand on vois le résultat, et bien on constate qu'Ubisoft ne s'est vraiment pas moqué de nous. Le jeu est grandiose. On se rapproche de plus en plus de l'époque contemporaine, tout en conservant cet esprit codifié des confréries secrètes de l'époque, et des guerres clandestines entre assassins et templiers. L'époque et le contexte historique se prête superbement bien au jeu, et l'on vis de l'intérieur la révolution Américaine, comprenant que les pères fondateurs n'étaient pas non plus des anges. Les innovations sont bien présentes, et on constate une réelle évolution technologiques par rapport aux précédents. Le rythme est soutenu, et les scènes d'action et de batailles donnent un résultat digne de grandes production Hollywoodiennes. On s’attend même à sentir les embruns de la mer lorsque l'on se tiens a la barre de l'Aquila pour des batailles navales épiques. De plus, la sortie combinée avec Assassin's Creed III Liberation, sur PS Vita (faudra que je pense a m'acheter cette console un jour) donne une seconde dimension au jeu lorsque l'on suis les deux histoires de concert. Assassin's Creed III s'impose comme un monument de la saga, un must have qui trouvera sans doutes une place d'honneur dans votre collection. Il mérite la note excellente de :

9/10

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